Abonnements et gestion des clients : catastrophe industrielle et commerciale

Plus de 1 000 désabonnements en un mois. Le double de la normale. Quel triste record va-t-on atteindre ?  Et les réclamations se poursuivent. Au téléphone ou physiquement dans les agences ou au siège, face aux porteurs, aux commerciaux de la régie et aux journalistes.

Des mails par centaines, des abonnés furieux et surtout totalement perdus, certains insultant au passage les assistant(e)s, qui se trouvent aussi désorienté(e)s qu’eux.

Plus d’un mois que la catastrophe industrielle et commerciale s’éternise et que la seule réponse formulée par la direction cible un logiciel qui « n’a pas toutes les fonctionnalités » et qui « va monter en puissance ».

Plus de 15 jours après une première alerte officielle des représentants du personnel, la grogne des abonnés et le ras-le-bol des assistantes et assistants de rédaction sont, eux, montés en puissance et atteignent leur paroxysme. Plus de 1 000 désabonnements (ce ne serait que le début) et, rappelons-le, 2,5 millions d’euros de perdus avec le projet Chipo, abandonné pour basculer vers… Mahalo.

Cela s’appelle une catastrophe commerciale, un travail de sape pour casser l’outil !

Il s’agit d’une mauvaise gestion. Tout simplement. A tous les niveaux. Comment d’ailleurs justifier la promotion du chef d’un tel projet, le principal responsable de cet échec retentissant, qui, en outre, a perçu une prime scandaleuse ?

L’image du groupe Nice-Matin prend un sérieux coup auprès de nos plus fidèles lecteurs. La conduite désastreuse de ce projet vient fragiliser la situation économique et financière du groupe et saper tous les efforts commerciaux et éditoriaux des salariés de Nice-Matin, Var-matin et Monaco-Matin.

L’inquiétude grandit face à l’étendue des conséquences que ce fiasco inédit dans l’histoire de nos titres, et peut-être de la PQR, va nécessairement engendrer.

Le SNJ demande le départ des responsables de ce chaos et la résolution immédiate du problème. L’actionnaire doit prendre les décisions qui s’imposent pour sortir nos titres et leur image de marque de cette crise.