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Communiqués de presse

[La Marseillaise]

Les quatre points du SNJ pour assurer la pérennité de l’entreprise et garantir l’emploi


Le quotidien régional La Marseillaise est en cessation de paiement. Mardi 22 novembre, la direction de l’entreprise a demandé la protection du tribunal de commerce de Marseille à travers son placement en redressement judiciaire. L’audience aura lieu le lundi 28 novembre.

La SAS Editions des Fédérés (la fédération 13 du Parti communiste français) qui a repris La Marseillaise au mois d’avril 2015 se veut optimiste. Elle évoque la récente augmentation de 15% du lectorat et les initiatives mises en place au cours de ces derniers mois comme la gestion des actifs immobiliers et la vente de livres. Mais la chute drastique des recettes publicitaires, de l’avis même de la direction, ne permettra pas au deuxième quotidien marseillais d’arriver à l’équilibre.

Le SNJ,  première organisation de la profession, constate que la SAS Les éditions des Fédérés ne reconnaît pas l’échec de ses choix stratégiques, éditoriaux et managériaux, trop proches de ceux de l’actionnaire précédent (la société SPEILCA), qui avaient abouti à une première cessation de paiement et à un plan social mettant sur le carreau 91 salariés.

Par conséquent, afin d’assurer la pérennité du titre et garantir l’emploi des salariés dans cette entreprise déjà durement frappée, le SNJ attend de la direction de La Marseillaise que le plan de redressement qu’elle présentera lundi 28 aux juges du tribunal de commerce fasse siens les quatre points suivants :

- un changement radical de management ;

- le choix d’un nouveau modèle de développement économique ;

- le respect de la déontologie la plus stricte ;

- et le respect des droits des salariés.

La Marseillaise édite chaque jour entre 10 000 et 15 000 exemplaires sur six départements, les Alpes de Haute Provence, les Bouches du Rhône, le Gard, l’Hérault, le Var et le Vaucluse. L’entreprise compte aujourd’hui 117 salariés dont 58 journalistes. Rappelons qu’en juillet dernier, la section SNJ de La Marseillaise dénonçait « la situation financière opaque et alarmante », les conditions de travail précaires,  et le non respect persistant du droit du travail.
 

Paris, le 24 Novembre 2016

Thèmes : Presse écrite

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