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La commission de la carte
Section SNJ Midi Pyrénées

Le SNJ à la Commission

Midi-Pyrénées : moins d’un nouveau titulaire sur trois est en CDI

Bilan du mandat des correspondants de la CCIJP en Midi-Pyrénées (2012-2015)

L’activité de ce mandat a été moins soutenue que lors du mandat précédent en Midi-Pyrénées. Nous avons été saisis de 96 demandes d’avis motivés de la Commission contre 138 dossiers durant le mandat 2009-2012.

Ces trois dernières années, nous avons émis un avis défavorable ou « réservé » pour douze dossiers de premières demandes de cartes de presse, après enquête, pour diverses raisons : activité hors presse, statut incompatible avec celui de journaliste professionnel (auto-entrepreneur ou payé en factures ou en droit d’auteur), fonction de directeur (non de journaliste), revenus tirés du journalisme insuffisants (voire pour un dossier totalement inexistants). En revanche, nous avons émis un avis favorable pour les 84 autres dossiers et la Commission a toujours suivi nos avis en accordant une carte de presse à ces nouveaux confrères.

La presse écrite reste tout juste majoritaire

La parité hommes- femmes est relativement respectée parmi ces 84 nouveaux journalistes, domiciliés en Midi-Pyrénées mais n’y travaillant pas forcément : 45 hommes pour 39 femmes. La majorité des nouveaux titulaires de cartes de presse ont moins de 30 ans (73,48%), 19, 48% ont entre 31 et 49 ans. Un seul nouveau confrère est un senior de plus de 50 ans. Près d’un tiers d’entre eux (29,9%) est sorti d’une école de journalisme agréée par la profession.

La presse écrite reste le secteur le plus porteur en nouvelles cartes de presse (plus de 52% du total), suivi de la radio et télévision (28,5%) et des agences de presse (15,33%). Cette performance dans les agences de presse n’est pas négligeable et mérite une attention vigilante sur ce secteur. Le recours au statut d’agence de presse n’est pas sans incidence sur les conditions d’emploi ou de niveau de salaires comme de statut (mise en œuvre de la clause de cession ou de conscience) des journalistes. Par exemple, il n’est pas très rassurant de voir les dernières embauches effectuées à « La Dépêche du Midi » réalisées par sa filiale « Dépêche News », au statut d’agence de presse. Enfin, seuls deux nouveaux journalistes (un homme et une femme) ont obtenu une carte de presse alors qu’ils travaillaient pour des sites d’information sur Internet.

Le règne de la précarité

Ces trois dernières années, seuls 27,38% des nouveaux titulaires d’une carte étaient en contrat de travail à durée indéterminée (CDI). Et on sait que certains d’entre eux sont depuis, hélas, au chômage. La précarité de l’emploi reste la chose la plus partagée avec 69% de ces nouveaux journalistes qui travaillent soit à la pige, soit en CDD.

Autres missions

Si les enquêtes sur ces nouvelles demandes de carte de presse constituent l’essentiel de nos missions, les correspondants régionaux de la CCIJP peuvent aussi être saisis, par la Commission, d’une demande d’enquête sur l’activité journalistique ou non d’un titulaire de carte. Ces enquêtes sont bien souvent plus longues et plus complexes qu’elles ne le sont pour une demande initiale. Nous avons été saisis de deux dossiers durant ce mandat. Nous avons émis un avis favorable au maintien de la carte pour l’un et un avis défavorable pour l’autre, qui ne répondait plus du tout aux critères requis. La carte de presse n’est jamais délivrée à vie… Dans la même logique, nous avons également signalé à la Commission des cartes délivrés à des personnes n’exerçant plus comme journalistes mais comme directeurs de media. Ce qu’ils avaient sans doute oublié de signaler à la Commission lors de leur renouvellement de carte.

Jean-Louis Galamel, correspondant titulaire sortant 2012-2015 et candidat à un nouveau mandat

Jean-Louis Damiens, correspondant suppléant 2012-2015 et correspondant titulaire (2006-2012)

le 03 Avril 2015

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