Formulaire de recherche


SNJ - 33 rue du Louvre - Paris 75002 - 01 42 36 84 23 - snj@snj.fr - Horaires


Comité national

En 2012

RFI : trois élus du SNJ victimes de discrimination syndicale

Paris – Porte de Vincennes 6 et 7 avril

Le Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession, réuni en comité national à Paris les 6 et 7 avril 2012, apporte son soutien total aux élus et représentants du SNJ de RFI qui font l’objet de mesures relevant de la discrimination en raison de leur appartenance syndicale.


Trois élus du SNJ - au Comité d’entreprise (CE), au Conseil d’administration (CA) et un délégué du personnel (DP) -, des journalistes expérimentés et reconnus, se sont vu signifier brutalement la disparition de leur émission dans la future grille des programmes.

Aucune proposition de « reclassement » sérieuse ne leur a été faite. Pour ces trois journalistes cela signifie un net recul dans leur carrière.

Ces élus sont mobilisés depuis 2008 contre la disparition programmée de RFI au sein de l’Audiovisuel extérieur de la France (AEF) et la dégradation régulière des conditions de travail. Cette chasse aux sorcières s’ajoute aux pressions subies par l’ensemble des élus SNJ, notamment dans les services de langues, pour gêner l’exercice de leur mandat.

En encourageant ces dérives, le PDG de RFI, Alain de Pouzilhac, s’inscrit dans la droite ligne de celui qui l’a nommé : le candidat-président Nicolas Sarkozy, qui ne cesse de fustiger les syndicats et les « corps intermédiaires ».


Le SNJ considère, à RFI comme ailleurs, que toute attaque contre ses représentants constitue une attaque contre le syndicat dans son ensemble.

C’est pourquoi le SNJ, aux côtés de ses élus et représentants, va entamer toute action judiciaire adéquate tant au civil qu’au pénal afin que soit mis un terme à ces discriminations syndicales. Les journalistes concernés doivent obtenir réparation et les auteurs de ces agissements doivent être condamnés.

Le SNJ saisit également le défenseur des droits Dominique Baudis.

Paris, le 09 Avril 2012

accès pour tous