Sous le masque, le néant

Des mois d’attente, des semaines d’ateliers, de la (pseudo) concertation, le renfort d’un consultant… et toujours rien de concret. Rien. Le vide.

La preuve, le document envoyé pour un accord sur le télétravail. Ni plus ni moins, au mieux, qu’un rappel de la loi, un copier-coller n’appelant qu’un seul commentaire : pathétique !

Pathétique, à l’image des prétendues réunions de négociations qui n’ont servi à rien, sinon brasser du vent ! Et démontrer que les directions générale, des affaires sociales et de la rédaction n’étaient d’accord sur rien.

Pathétique, à l’image des bricolages de management en cours, improvisant faute de vision d’ensemble pour boucher les trous dans les agences ou les services vidés par une logique purement comptable, à mille lieux des promesses de NJJ.

Alors que la rentrée se profile dans des conditions tristement inédites en matière de manque d’effectifs, de lassitude des équipes, de recrudescence de Covid-19 et de masques obligatoires en entreprise, et surtout… d’absence de projet, on se demande bien s’il y a une réelle vision éditoriale.

Idem pour le choix de l’outil dont on ne perçoit pas vraiment comment il peut incarner une transition numérique innovante.

Soyons sérieux ! Si cette ambition dotée de moyens existe vraiment, il serait temps de nous présenter un projet global sur lequel nous pourrons enfin travailler en concertation. Ce qui suppose de la confiance. Qui n'existe plus aujourd'hui.

Assez de temps perdu. NJJ doit se ressaisir sans tarder. Faute de quoi, les assemblées générales de la rédaction prévues en septembre en tireront toutes les conséquences.