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Communiqués des sections
Section SNJ Groupe EBRA

Ebra services : rien de concret et rien de nouveau


Mercredi 3 juillet, les délégués syndicaux des titres du groupe Ebra avaient, pour la quatrième fois, rendez-vous avec la DRH du groupe Ebra (qui légalement n’existe pas), Valérie Noël. On nous avait annoncé du concret, nous avons vu du virtuel : la direction a présenté Ebra services tel qu’elle l’avait imaginé au tout début des rencontres. Elle a détaillé son projet initial, projet qui avait reçu l’opposition unanime des organisations syndicales lors des premières réunions.

Cette présentation a eu un seul avantage : mettre en avant les erreurs faites par les différentes directions des titres et régulièrement dénoncées par les organisations syndicales. Aujourd’hui, la direction du groupe souhaite les corriger pour atteindre sa seule et unique préoccupation : équilibrer les comptes d’Ebra grâce à une restructuration qui vise à économiser des emplois et à mettre en commun des process et des services qui ôteront à chacun des titres, la maîtrise absolue de leurs chemins de fers.

Lors de cette réunion, vos élus SNJ, comme l’intégralité des organisations syndicales, se sont déclarés favorables à la nomination du cabinet Diagoris comme expert pour conseiller les organisations syndicales dans cette évolution à marche forcée.

C’est en septembre, désormais, que les organisations syndicales présenteront leurs contre-propositions à la direction. D’ici là, vos élus SNJ seront vigilants quant au contenu de la mission qui sera confiée à l’expert afin qu’elle respecte les conditions posées par les organisations syndicales lors de la réunion.

Le SNJ réaffirme son soutien aux organisations syndicales qui défendront les intérêts et droits des salariés concernés. Syndicat catégoriel, certes, il n’est évidemment pas insensible au sort réservé aux autres salariés de nos entreprises. D’abord par solidarité, parce que les journalistes subissent eux-mêmes de plein fouet la baisse de leurs effectifs et une transformation à grand renfort de Digital First qui épuise déjà les rédactions. Ensuite, parce que Philippe Carli, sous prétexte d’économies qui l’engagent vis-à-vis du Crédit Mutuel, affaiblit l’indépendance de nos journaux et altère nos conditions de travail.

 

Communiqué commun des délégués SNJ des journaux détenus par le Crédit Mutuel :
Le Progrès, le Dauphiné Libéré, le Journal de Saône-et-Loire, le Bien Public, l’Est Républicain, Vosges-Matin, le Républicain Lorrain, les Dernières Nouvelles d’Alsace, l’Alsace.

 

 

le 11 Juillet 2019

Thèmes : Presse écrite

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