Malaise dans les Ardennes, solidarité dans les Ardennes

Un incident entre la rédactrice en chef des Ardennes et un journaliste en CDD a provoqué ce mardi 17 mai au matin un arrêt du travail. Il a concerné l'ensemble des bureaux de la rédaction des Ardennes.

Ce mouvement massif a témoigné de l'existence de réelles difficultés relationnelles avec la rédaction en chef des Ardennes et a illustré un refus d'un management méprisant, loin des problèmes quotidiens ressentis sur le terrain. Cette colère froide restera dans les annales de la vie sociale de l'entreprise par son ampleur et par son assise collective. Elle a montré, pour ceux qui en doutaient, la capacité des journalistes à savoir se mobiliser pour exprimer leur solidarité avec leurs consœurs et confrères. Le précédent mouvement s'était déroulé il y a de nombreuses années.

De nombreux journalistes de L'Ardennais se sont déplacés ce mardi à Reims pour rencontrer la rédaction en chef , la direction, et exprimer leurs doléances. La lassitude de subir des vexations a été évoquée.

Cette rencontre menée en présence des délégués syndicaux a été plutôt fructueuse : le journaliste concerné par une sanction demeure à Charleville-Mézières alors qu'on lui avait intimé ce lundi de prendre son service dans une agence isolée...

Un point d'étape va débuter la semaine prochaine avec la rédactrice en chef pour cibler les difficultés et trouver les moyens d'y remédier alors même que la rédaction est engagée dans une mutation profonde.

Les représentants syndicaux vont être associés à cette démarche, il était temps. Elle sera suivie à leur demande d'un audit externe si ce chantier ne provoque aucune amélioration sur le climat social dans les Ardennes.

Un climat qui demeure aussi préoccupant dans d'autres rédactions et services de l'entreprise.