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Communiqués de presse

[Fédération internationale des journalistes]

Yémen : aidez-nous à sauver la vie de quatre journalistes dans le couloir de la mort pour leurs reportages


Alors qu’en Arabie Saoudite la coalition dirigée par Riyad annonce un cessez-le-feu pendant le ramadan, quatre journalistes sont toujours dans le couloir de la mort. L’arrêt des opérations militaires a commencé ce mercredi 30 mars 2022 pour une période d’un mois, alors que des pourparlers s’ouvrent à Riyad. Les journalistes doivent être libérés.


 

 

Quatre journalistes yéménites sont détenus par Ansar Allah à Sanaa, au Yémen, depuis 2015, et sont maintenant dans le couloir de la mort après avoir été condamnés pour leur travail de journalistes.

 

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et le Syndicat des journalistes yéménites (YJS) lancent un appel d’urgence aux membres et à la communauté journalistique mondiale pour qu’ils se joignent à la campagne visant à faire pression sur les autorités houthies pour qu’elles libèrent nos collègues et leur sauvent la vie.

Abdul Khaleq Amran, Tawfiq Al-Mansouri, Harith Hamid et Akram Al-Walidi lisez leurs profils ici - ont été arrêtés avec cinq autres journalistes le 9 juin 2015 à l’hôtel Dream Castle à Sanaa. Leur arrestation a été motivée par leurs reportages sur les violations des droits humains commises par les forces houthies, qui les ont accusés « d'espionnage pour le compte d’États étrangers et de diffusion de fausses nouvelles ».

Depuis leur arrestation, ils ont été victimes d’une série de crimes, notamment des disparitions forcées, des tortures physiques et psychologiques, le déni du droit d’être visités et le droit d’avoir accès à des soins médicaux. Ces actions enfreignent toutes les conventions et normes internationales sur le traitement des prisonniers.

Maintenant, ils sont dans le couloir de la mort et la FIJ et le YJS cherchent à accroître la pression sur Ansar Allah pour les libérer et pousser les acteurs clés de la communauté internationale à mettre la vie de nos collègues en tête de leur ordre du jour.

La campagne de la FIJ :

  • Lancer une lettre ouverte à l’envoyé des Nations Unies au Yémen pour traiter cette affaire comme une question urgente – cliquez ici pour signer la lettre ouverte
  • Faire pression sur le gouvernement et les organes intergouvernementaux compétents pour exiger que cette question ait une priorité dans son ordre du jour
  • Obtenir la participation de YJS à la prochaine réunion du Conseil des droits de l’homme pour soulever cette question en particulier et la situation critique des travailleurs des médias yéménites en général

 

Le Secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, a déclaré : « Nous devons entendre l’ONU, l’UE et les gouvernements du monde entier défendre les journalistes et dire sans équivoque à Ansar Allah et au gouvernement de facto de Sanaa que torturer et exécuter des journalistes est un crime de guerre et que le monde ne devrait pas tolérer les criminels de guerre. Mais ce n’est pas tout. Nous devons envoyer un message à nos amis Abdul, Tawfiq, Harith et Akram et à leurs familles qu’ils ne sont pas seuls et que toute la communauté journalistique mondiale et les militants de la liberté d’expression et des droits de l’homme travailleront sans relâche pour leur liberté ».

 

 

Bruxelles, le 04 Avril 2022

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