Grève à La Nouvelle République : la mobilisation a payé
La majorité des 170 journalistes de la rédaction de La Nouvelle République du Centre-Ouest (NRCO) s’est mobilisée ce mercredi 11 mars en faisant grève.
Une assemblée générale s'est tenue au siège, à Tours, avec plus de 70 journalistes, venus des cinq départements du journal. Ils ont unanimement rappelé leur opposition à la mise en œuvre du plan CAP 2023, qui prévoit près de 20 % de suppression des postes de journalistes et la centralisation des services au siège.
Suite à une rencontre, demandée par l'assemblée des journalistes mobilisée, face au directoire du journal, les revendications ont de nouveau été rappelées : la présence du journal et des journalistes au plus près des territoires et de leurs lecteurs.
Après de longs échanges et un délai de réflexion, la rédaction a obtenu une première avancée dans ces négociations. Chaque département de La Nouvelle République conservera, sur une première période test d'une année, son service de journalistes secrétaires de rédaction.
L'assemblée générale a également obtenu qu'un sursis soit appliqué à la fermeture envisagée d'une rédaction de la Vienne, en territoire isolé.
Ces réponses ont été de nature à lever les deux principaux points de blocage soulevés par la rédaction. L’intersyndicale SNJ – SNJ-CGT a donc décidé de stopper la grève. La rédaction et ses représentants restent cependant vigilants et mobilisés face à ce plan dont le but, comme l’a répété le directoire, est de réduire de manière drastique les effectifs pour des raisons économiques
L’intersyndicale salue la très forte mobilisation de la rédaction qui a permis, par ce rapport de force, d’obtenir enfin quelques avancées.
Contacts :
Philippe Bonnet (élu CSE) : 06-79-32-12-87.
Laurence Mondon-Samit (déléguée syndicale SNJ) : 06-77-80-76-79.