Journalistes blessés en Corse : une atteinte intolérable à la liberté d’informer
La tension est toujours très forte en Corse où les violences urbaines ont franchi, dimanche à Bastia, un palier supplémentaire.
Les journalistes exercent leur métier dans des conditions difficiles. Le Syndicat national des journalistes, section Côte d’Azur - Corse, apporte son soutien aux journalistes blessés lors des manifestations d’Ajaccio et de Bastia du mercredi 9 mars.
A Bastia, un reporter photographe de Corse-Matin a été volontairement frappé à la tête avec une pierre par un manifestant. D’autres ont été la cible de jets de pierres et ont fait l’objet d’invectives.
Le SNJ rappelle que les journalistes qui couvrent les manifestations publiques sont là pour informer les citoyens et rendre compte par l’image, le son, ou l’écrit de la réalité d’un évènement. Ils ne sauraient être confondus ni avec des policiers, ni avec des manifestants.
Ce n’est pas la première fois que des journalistes insulaires sont pris à partie lors de manifestations violentes. Le SNJ Côte d’Azur - Corse met en garde tous ceux qui tentent d’empêcher les représentants de la presse de remplir leur mission d’information.