Méthodes brutales du groupe SIPA Ouest-France pour congédier la rédactrice en chef du Marin
C’est sans aucun ménagement que la direction d’Infomer, filiale du groupe SIPA Ouest-France, a fait savoir à la rédactrice en chef du Marin qu’elle allait être renvoyée de son poste.
Début mars, la direction lui annonce qu’elle souhaite la voir partir « avant la fin de l’année, voire avant septembre ». Dix jours plus tard, le délai qu’elle lui annonce n’est plus que de… six semaines, avec un départ le 2 mai. Cela sans qu’aucune faute ne lui soit reprochée ni que sa compétence soit remise en cause. La nouvelle a provoqué la sidération et l’indignation au sein de la rédaction.
Les sections SNJ et CFDT du marin dénoncent le management brutal employé pour renvoyer de son poste la rédactrice en chef, dont les journalistes de la rédaction louent les qualités et l’exigence journalistiques, le management et l'engagement.
Permanents comme pigistes ont pu en témoigner dans une motion de confiance envoyée à la direction de Ouest-France ; bien sûr, la condamnation de la rédactrice en chef affecte le bon fonctionnement de la rédaction et cette dernière est maintenue dans le flou.
Déplacée tel un pion ou jetée... La rédactrice en chef du Marin, comme tous les salariés d’Infomer, est en droit d'espérer un autre traitement de la part de son entreprise, qui plus est quand son éthique repose « sur le respect absolu de la dignité de toute personne ».
Quel est donc le sort réservé aux autres journalistes du Marin ?