Au moment où la direction du groupe Prisma Media propose la réouverture des négociations sur les risques psychosociaux, une salariée de la DRH, en mi-temps thérapeutique, a tenté de mettre fin à ses jours à son domicile. Elle était convoquée à un entretien préalable au licenciement.
Dès que les élus du personnel ont eu connaissance de son geste, ils ont demandé l’abandon de la procédure, un rendez-vous avec la direction générale et la convocation d’un CHSCT extraordinaire. A la demande du SNJ, une délégation a été reçue par la direction et le DRH. Les élus ont réclamé des mesures immédiates pour que cesse la souffrance au travail dans cette entreprise confrontée à une explosion de la charge de travail et plombée par des modes de management d’un autre âge.
Le jeudi 27 septembre 2012, une journaliste de Prima, avait voulu mettre fin à ses jours en enjambant la balustrade d’une terrasse du 4e étage de l’immeuble de Gennevilliers (lire notre papier publié sur le site de la section Ile-de-France [2]).