Qui en veut à La Provence ?
Ce lundi 13 mars, vers 23 heures, une coupure électrique a affecté les installations du siège de La Provence, empêchant la sortie totale des éditions des Alpes et du Vaucluse. A l'exception d'Arles, c'est l'édition de Marseille qui a été distribuée dans les Bouches-du-Rhône, de façon extrêmement tardive.
En raison de cette longue coupure électrique, aujourd'hui à midi, le système Hermès n'était toujours pas accessible, provoquant aujourd'hui encore de fortes perturbations dans la production. Renseignements pris ce matin auprès d'Enedis, cet incident est « lié à un acte de malveillance » repéré par leurs services sur le réseau ; La Provence ayant été, semble-t-il, directement ciblée.
Hypothèse d'autant plus crédible que si 2 000 foyers ont été privés d'électricité hier soir à Marseille, seule notre entreprise a été concernée dans le quartier. La direction envisage de porter plainte.
Cet acte quels qu'en soient les auteurs, et quels qu'en soient les motifs constitue une atteinte à la liberté de la presse. Le SNJ La Provence ne peut que condamner avec vigueur ce sabotage du travail des journalistes.
Un “incident" qui fait écho à une menace à peine voilée émise la semaine dernière. Contrairement à ce que pense le patron de la CGT 13, les journalistes ont le droit d'avoir la lumière à tous les étages pour pouvoir éclairer leurs lecteurs et le débat public.