Un mouvement qui en appelle d'autres
La grève lancée ce vendredi 20 octobre par l'intersyndicale Filpac CGT-SNJ a porté ses fruits. Employés, ouvriers, journalistes... Tous les services de l'entreprise étaient représentés ce matin devant le siège du journal à Angers. A titre d'exemple, 100% du service de nuit à la rotative est en grève et près de la moitié des journalistes.
Preuve d'un réel malaise lié à la dégradation des conditions de travail au cours des dernières années, cette mobilisation exceptionnelle n'a pas été comprise par la direction. Cette dernière ferme la porte à toute hausse indiciaire et nie du même coup le mal-être qui s'exprime aujourd'hui dans l'entreprise.
L'intersyndicale Filpac CGT-SNJ souhaite des discussions sur ces sujets. Elle n'exclut pas d'appeler des nouvelles mobilisations.
Le Courrier de l'Ouest 49 ne paraît pas ce samedi 21 octobre, tout comme Le Maine Libre et les éditions Sarthe et Angers d'Ouest-France. Ces journaux représentent 200 000 exemplaires.