Les journalistes de Besançon (locale, SR et Sports) posent la plume et la souris !

Combien de signaux d’alerte ont déjà été envoyés à la direction générale et à la rédaction en chef pour leur faire comprendre, et entendre, que la situation à Besançon (locale, SR et aux Sports) était critique. N’était plus vivable. Et n’est plus acceptée par les équipes qui sont épuisées de ne pas recevoir de réponses constructives, appropriées et en temps réel.

Les collègues tombent comme des mouches, dont un nouvel arrêt maladie cet après-midi, en plus de trois autres en cours. Un arrêt de trop, encore imputable à ce manque d’organisation et d’anticipation. Et à une politique de gestion des effectifs qui ne laisse aucune latitude dans les fonctionnements. Oblige les rédacteurs et secrétaires de rédaction à revenir sur des repos, des RTT ou des CP au risque de dégrader leur vie personnelle et de s’exposer, à leur tour, à un excès de stress ou un surmenage.

Le mal est profond. La réaction viscérale. Les journalistes de Besançon, inquiets pour la santé de leurs camarades et conscients, dans les conditions actuelles, que leur nom peut allonger la liste des personnels en souffrance, ont décidé de débrayer ce lundi 26 juin à partir de 16 heures.

Il n’est plus possible d’envisager un travail qualitatif et qui préserve la santé mentale et physique des journalistes de ces services sans une prise de conscience immédiate et réparatrice de la direction générale. C’est ce que martèlent depuis des semaines ces équipes qui disent aujourd’hui leur profond ras-le-bol.

Le SNJ soutient avec la plus grande détermination l’action menée à Besançon par des journalistes qui sont au bout du rouleau. Et appelle la direction à trouver des solutions dans les plus brefs délais pour compenser les absences au sein de la hiérarchie locale et au sein du secrétariat de rédaction.